Après une dernière saison mouvementée, marquée par des périodes difficiles et éprouvantes, les Biesheimois du nouveau coach Vincent Rychen aspirent à présent à plus de sérénité. En opérant un important « turnover », les dirigeants de l’ASC veulent définitivement tourner le dos au passé.
Le nouveau technicien rhénan Vincent Rychen, 47 ans, a dirigé son premier entraînement lundi soir. L’occasion pour lui de délivrer sa première feuille de route.
Vincent Rychen, vous venez de déposer vos valises à l’ASC Biesheim. Avec du recul, que vous inspire encore votre dernière saison écourtée à Saint-Louis suivie assez rapidement des premiers contacts avec votre nouveau club ?
La dernière saison, avec 17 joueurs qui avaient quitté le FC Saint-Louis, a été effectivement assez compliquée. Nous n’étions plus du tout sur la même longueur d’onde avec la direction. Mon limogeage a été acté le 1er février. J’ai respecté cette décision en me nourrissant de cette expérience. Néanmoins, j’ai l’intime conviction qu’en continuant de travailler, on se serait maintenu. Ensuite, à peine un mois plus tard, Vincent Schmitt (Ndlr : le président de l’ASC Biesheim) m’a contacté. Cela m’a permis d’évacuer un peu mieux cet épisode.
Connaissiez-vous déjà l’une ou l’autre personne au club avant votre signature ?
Oui, j’avais justement joué avec Vincent Schmitt et Sergio Da Costa lors de mon passage à Colmar. L’ancien président Gilbert Kretz (Ndlr : qui est de retour au club) avait aussi noué par le passé quelques contacts avec moi, mais je dois reconnaître que Vincent Schmitt m’a ‘‘sondé’’ quelques fois…
Quel bilan faites-vous de votre campagne de recrutement ?
Dans un premier temps, nous avons su répondre aux nombreux départs (Ndlr : onze joueurs ont quitté le club). Autant de joueurs sont arrivés. On a privilégié un recrutement local puisque seul M’Baye (Velay) vient d’un peu plus loin.
Quel regard posez-vous sur cette nouvelle saison en N3 ?
Avec la refonte des compétitions, qui n’instaure pas moins de cinq descentes, je constate que des clubs comme Prix-lès-Mézières, Raon ou Sarre-Union ont déjà accompli un sacré travail. Le niveau va forcément monter car tout le monde a envie de bien faire. Le seul mot d’ordre sera le collectif.
Quelles sont vos ambitions ?
Tout d’abord réaliser une saison cohérente, proposer du jeu, être une ‘‘équipe’’ tant défensivement qu’offensivement, et rester humble. J’ajouterai encore les termes que je partage avec le président : « Travailler et ne rien lâcher ». C’est la base. Quand je regarde le début de saison, avec la réception de Troyes II, puis les déplacements à Sarre-Union et Raon, je me dis que ça va être très difficile d’entrée.
L’ALSACE – 26/07/2022