[ NATIONAL 3 ] : LES BLEUS ECRASENT LES VERTS POUR LA DERNIERE A DOMICILE

Pour son dernier match de la saison à la maison, Biesheim voulait bien faire ce samedi, au moment de recevoir Prix-lès-Mézières. Histoire de se détacher définitivement de son adversaire du jour qui, au coup d’envoi, présentait exactement le même bilan comptable avec 9 victoires, 7 nuls et 8 défaites.

Si les Pirisiens occultaient le round d’observation en obtenant trois corners, c’est bien les locaux qui faisaient parler leur réalisme. Une seule incursion, en l’occurrence celle de Bresson, à nouveau très en jambes, suffisait à faire souffler un vent de panique dans l’arrière-garde visiteuse, Cervantes se mettant à la faute en accrochant l’attaquant local. Merbah, en capitaine exemplaire, ne se faisait pas prier sur le penalty qui en résultait (1-0, 14e ).

Assommés par ce coup du sort, les Ardennais tardaient à revenir dans la partie. Rodriguez faisait néanmoins preuve de répartie quand sa frappe enroulée trouvait le montant de Rempp (26e ). Le portier local allait d’ailleurs encore démontrer pas mal de suite dans les idées quand il s’interposait avec brio face à Houlot (43e ). De quoi emmener les siens aux vestiaires nantis de quelques certitudes.

 

Prix se retrouve à 10 et… coule à pic

Si à la reprise, les acteurs tardaient à véritablement rentrer dans le vif du sujet, c’est bien les locaux qui alimentaient le tableau d’affichage. Le temps pour Ribeiro de se retrouver le nez dans le gazon après une faute de Jaspierre et pour Camara de transformer la sanction (2-0, 52e ).

Ribeiro restait au cœur des débats quand il accrochait Rodrigues (58e ). Mais Rempp, au sommet de son art, repoussait le penalty d’El Goundoul. Le tournant de la rencontre.

Au cœur d’une défense désormais en déséquilibre permanent, Bresson ajoutait une troisième réalisation (88e ), avant qu’Addich, suite à un beau mouvement initié par Aydin, clôturait la marque deux minutes plus tard (4-0).

Si le succès des Rhénans s’est construit en partie sur les ratés adverses, il ne doit rien au hasard. C’est loin d’être anodin au vu des difficultés rencontrées tout au long de la saison.

 
PAR L’ALSACE 29/05/2022 – MICHEL CONRAD 
 

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